L'enseignement des maths brûle et on regarde de l' autre côté

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Alors que des bataillons hystériques de bonnes femmes ou crétins talibanglosaxonnisés exigent de l'anglais quasiment dès la naissance (ça commence maintenant à la maternelle, ça continue en primaire) avec la fin des autres langues (QUI a le droit de ne pas faire d'anglais en 6ème ???), l'enseignement des maths continue de tomber, chuter, couler, s'effondrer.

On en a déjà parlé sur 4 heures de math par semaine en 6ème .. pour l'avenir de la France ?

et sur Najat Vallaud-Belkacem découvre le problème des maths au collège mais n'en résoud pas l'équation pourtant simple

Les récentes statistiques du brevet des collèges montrent l'ampleur du phénomène:

Près de 2 candidats au Diplôme national du brevet (DNB) sur 3 n’obtiennent pas la moyenne lors de l’épreuve finale de maths en 2014

http://cache.media.education.gouv.fr/file/2015/82/7/DEPP_NI_2015_10_diplome_national_brevet_2014_pres_deux_tiers_candidats_ont_une_note_inferieure_moyenne_epreuve_mathematiques_402827.pdf

http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0204241921953-pres-de-2-collegiens-sur-3-nont-pas-eu-la-moyenne-en-maths-au-brevet-1104021.php

A l'entrée au collège, la 6ème est maintenant considérée comme la fin du cycle CM1, CM2. On ne sait si c'est à cause de ceci mais l'enseignement en maths, avec 4 heures, y est très faible.

La géométrie consiste à savoir tracer des triangles, des médiatrices et un cercle autour. Point de calcul de volumes mais uniquement des surfaces assez simples.

En 6ème, les collégiens révisent l'écriture des nombres en LETTRES. Celui qui aura retenu que MILLE est invariable a une quasi médaille Fields.

Proportionnalité ? Un bien grand mot mais si l'enfant sait faire une règle de 3 en 5ème, il a aussi là un pont d'or qui le couvre.

5 heures de français et même +, 4 heures de sport, 4 heures de LV1 (l'autre mot pour anglais car QUI fait autre chose) et 4 heures de maths .. Viennent ensuite l'Histoire-géo (3 h avec un énorme manuel), puis SVT, techno, musique, etc..

En langue, un collégien peut sans problème atteindre les 13 ou 14 de moyenne sans savoir conjuguer un verbe... Et QUI pourrait lui en tenir rigueur car QUEL intérêt a l'apprentissage d'une langue étrangère quand on a 11 ans ?

Aucun .. contrairement à quelques années plus tard quand on veut découvrir le monde ..

Notons aussi au passage que VUS les progrès des traducteurs automatiques, il y a fort à parier qu'apprendre une langue étrangère sera dans quelques années aussi utile qu'apprendre à conduire (Apprendre des langues pour les parler ne servira bientôt à rienSkype traduit vos conversations: plus besoin d'apprendre les langues étrangères ), ça servira uniquement pour des besoins culturels.

En revanche, les maths servent à tout.

Quelle matière apprend à raisonner ?

Quelle matière apprend la rigueur ?

Quelle matière apprend qu'un exemple de démontre rien ?

Quelle matière apprend la différence entre une définition et un théorème ?

Quelle matière apprend à combiner des éléments pour construire, imaginer quelque chose ?

Quelle matière est à la base de toutes les sciences ?

Quelle matière peut être enseignée sans beaucoup de moyens ?

Quelle matière permet d'appréhendre ensuite la robotique, l'informatique, le big data, la statistique, etc.. et tout l'univers NUMERIQUE dans lequel nous sommes déjà ?

http://www.webtimemedias.com/article/regard-franco-americain-sur-leducation-de-limportance-des-maths-20150320-56114

Pourquoi avoir baissé notre niveau en maths au profit d'une augmentation de l'apprentissage de l'anglais, alors que TOUS les indicateurs montrent que le niveau en anglais ne progresse pas, que l'apprentissage du français en pâtit ?

Comment garder l'excellence de nos grandes écoles d'ingénieurs et de notre recherche en maths si on continue de massacrer la base en primaire et au collège ?

Que font les américains qu'admirent tant celles et ceux qui veulent mettre leurs enfants à l'anglais dès la naissance ? Ils augmentent l'apprentissage des maths .. Comme la Chine, la Corée et tous les pays en pointe dans le numérique.

Commentaires sur: L'enseignement des maths brûle et on regarde de l' autre côté

Mon commentaire porte moins sur les mathématiques à l'école que sur le développement de l'intelligence dans l'éducation.

Mon avis est que l'école fabrique des handicapés intellectuels, sociaux et physiques, et que cela concerne accessoirement l'intelligence mathématique. Mais lorsqu'on prend un peu de recul sur ce qu'est de l'école dans notre société, un niveau bas en mathématiques, comme dans tout autre matière n'est pas tellement étonnant.

La fonction de l'école est de fabriquer des machines pour le travail, des machines qui ne s'encombrent d'aucune fonctionnalité superflue. Le premier impératif d'une machine est de répondre aux commandes et d'avoir un fonctionnement contrôlé, quelques soient ses performances par ailleurs.

Si on prend le problème de ce point de vu, alors la matière étudiée n'est pas le but mais le moyen, et inversement la discipline n'est pas le moyen mais le but. On peut donc apprendre n'importe quoi à l'école : dessin, musique, français, langues étrangères, mathématiques, tel n'est pas le but ; l'essentiel est que pendant 15 à 20 ans les enfants aient été habitués à l'obéissance.

Quel pourrait-être le résultat d'une obéissance aveugle pendant aussi longtemps ? L'apathie, la soumission et la médiocrité. Les personnes qui ont un bon niveau en mathématiques, ou dans n'importe quelle matière, sont ceux qui ont réussi à se détacher de l'esprit scolaire. C'est pourquoi je pense que la répartition des heures de cours n'a pas tellement d'importance. Regardez le dessin par exemple, une seule heure de cour. Ce qui n'empêchera pas certains élèves d'exceller dans cette matière, parce qu'ils auront appris cette discipline par eux-même et pour eux-même.

Mon opinion sur l'éducation est que les enfants ne doivent pas être isolés dans des écoles. Ils doivent être immédiatement intégrés à un processus productif adapté à leur capacité et à leur besoin de développement, à la fois intellectuel, physique et social. Comme les enfants sont incomplets, alors il leur arrivera d'être tenu en échec par leur incomplétude (par exemple : trop faible niveau en mathématiques). Alors ils seront intéressés par le développement de leurs capacités, qu'ils pourront exercer avec des enseignants spécialisés, et leur épreuve ne sera pas quelque devoir abstrait, mais une réalisation utile à la société.

Si vous vous intéressez à ces idées, vous pouvez lire « une société sans école » de Ivan Illich. C'est vrai que ce ne sont pas des idées très répandues.

Rédigé par : reg | 8 avr 2015 13:06:07

C'est l'enseignement des matchs, leur apprentissage et leur pratique qui développe l'esprit.
Vous êtes complètement décalé(e) avec un discours qui ressemble à celui des années 80.
D'abord les maths ont commencé à "régner" après 68 (avant on sélectionnait par les lettres et les "scientifiques" n'étaient pas le "top" - on disait d'ailleurs "faire son droit" pour marquer l' "excellence").
A partir de 68 et la révolution numérique et informatique, on a eu besoin de scientifiques.
Actuellement, à cause du gros lobby des mamans qui avaient peur pour leurs petits enfants qui ne suivaient pas, on a cassé les maths à la française au collège pour promouvoir les langues (alors qu'un collégien n'a naturellement que très rarement de l'intérêt pour les langues - il aura cet intérêt vers 15-16 ans qd l'envie lui viendra d'aller voir ailleurs), la musique (mal faite mal enseignée).
Le niveau en maths en 6ème, le niveau "exigé" est dramatique. Il n'y a rien d'ésotérique, ni de sectaire etc.. (à supposer que vous compreniez ce que vous écrivez). Les maths enseignés en 6ème sont du calcul juste bon à former des commis d'épicerie.
Aucun raisonnement, aucun "problème" ..et Tout ça en 4 heures par semaine..

Rédigé par : Tubby@reg | 6 avr 2015 17:19:29

Les maths servent à tout, les maths servent à tout, c'est vite dit ! Mais quelles maths ? Les maths sont un territoire tellement gigantesque qu'on trouve bien des maths dans toutes les sphères de la technologie, mais quelles sortes de maths ? Les maths qu'on trouve à l'école peut-être ?

Les maths à l'école ressemblent plus à la répétition inlassable des théorèmes grecs et des vieilles formules, complètement déconnectées de la réalité. Cela ressemble plus à un jeu ou à des tours de magie, mais à un jeu ou à des tours de magie qui ne sont pas drôles. Quoi d'étonnant que des cohortes d'élèves se désintéressent des maths, pire, sont complètement dubitatifs lorsqu'on leur affirme péremptoirement que les maths « servent à tout » ?

En fait, il en est des maths comme de toute l'école : c'est une institution totalitaire, renfermée sur elle-même, et qui s'étonne d'étouffer à force de respirer le même air. Les mathématiques, pour vivre, ont besoin du contact avec la société, et surtout, avec la technologie, donc pas dans une classe, mais dehors à fabriquer une catapulte, ou devant un ordinateur à programmer un vrai logiciel.

On a besoin d'une vrai circulation de l'intelligence à travers plusieurs disciplines intéressantes, stimulantes, pour que l'élève, confronté à un problème technologique, sociale, bref, réel, s'interroge : quel algorithme utiliser pour résoudre cette classe de problèmes ? Comment être certain que la machine que je construis va continuer de fonctionner si je la modifie de telle manière ou si je change d'échelle ? Alors les élèves auront un rapport véritablement sain aux mathématiques, pas un rapport d'obsessionnel, de fonctionnaire ou de mystique.

Et au lieu de cela qu'avons-nous ? Une discipline « d'excellence » pour les masturbateurs. On s'en sert pour la sélection, pour dégoûter les élèves des filières scientifiques. Mais après tout, n'est-ce pas ce que tout le monde veut ? Avec des abrutis finis, il y a moins de concurrence dans ces filières, ce qui permet même aux médiocres de réussir. Des médiocres appliqués, qui appliquent des formules. Au lieu de pousser tout le monde vers le haut avec une éducation logique et décente, on empêche les plus faibles de progresser, en rendant les mathématiques absconses, ésotériques, sectaires, comme elles l'étaient durant l'antiquité. L'école continue d'exister comme si nous n'étions jamais entrés dans la société industrielle, dans l'ère de la collaboration, de la trans-disciplinarité et de l'ouverture.

L'école est nulle, elle n'arrivera jamais à rien et tous ceux qui veulent réellement apprendre quelque chose doivent uniquement compter sur eux-mêmes. L'école cherche au contraire à fabriquer des dépendants intellectuels, des handicapés mentaux sans initiative et sans autonomie.

Rédigé par : reg | 6 avr 2015 11:55:06

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