4 heures de math par semaine en 6ème .. pour l'avenir de la France ?

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Stupeur en découvrant le nombre d'heures de cours des collégiens.

Non pas le nombre total d'heures de cours mais leur répartition .. (cf Nombre d’heures de cours au collège )

En 6ème, un collégien a autant d'heures de maths que d'heures de langue vivante (à savoir l'anglais tant l' "ouverture" des parents est grande sur les autres langues ...) et de sport .

Le programme d'histoire-géo traverse toute l'antiquité de tous les pays mais le programme de mathématiques se limite à une grosse révision de celui de CM2 + les proportions + un peu de géométrie.

On pourra trouver cohérent que les maths de 6ème appuient sur la règle de trois pendant que l'histoire raconte la guerre de Troie .. mais quand même ?

Est-il normal, est-il logique, est-il "d'avenir" d'avoir si peu de maths vs anglais et sport alors même que:

- nous sommes dans une civilisation dominée par le numérique

- nous sommes dans une civilisation où la plupart des métiers d'avenir sont "techniques"

- l'expérience montre que quelque soit le nombre d'heures d'anglais au collège, le niveau est nul ensuite

- l'expérience montre que l'anglais nécessaire s'apprend rapidement quand on est plus vieux et quand on est mis DANS un pays anglophone

- l'expérience montre que le sport à l'école ne développe quasiment aucune des qualités que devrait développer le sport (voir courir des adolescents est édifiant)

Le collégien qui a des difficultés en maths peut-il avec 4 heures de maths comprendre la nature de ce qu'il a du mal à appréhender ? Non bien sûr ..

4 heures de maths par semaine non seulement sont insuffisantes dans le monde actuel mais aggravent encore plus les difficultés des plus faibles car le travail à la maison compte beaucoup en mathématiques et bien évidemment, les plus faibles ont bien souvent des parents incapables de les aider à s'améliorer.

Il fut un temps où les maths régnaient sur le collège. On entendait alors que nous, français, étions nuls en langues étrangères ou en sport .. mais on se rattrapait avec les maths?

Nous avons augmenté les heures de sport et de langues étrangères.

Nous sommes toujours aussi nuls.

Nous avons baissé le nombre d'heures de maths et nous avons perdu notre domination.

Le nombre d'étudiants attirés par des études scientifiques baisse.

Pas ou peu de start-ups montées par des "matheux" (tiens donc ? Quelles études ont faites les fondateurs de Google, Microsoft, Apple et de quelle "obédience" sont les gens qui font régner ses nouveaux maîtres ??).

Beaucoup de comm et de marketing ..

Beaucoup de raisonnements qui ne reposent sur aucune logique ou généralisent à partir d'un exemple, chose qu'on apprenait à éviter dans les maths de base, au collège.

Beaucoup de chimères, de fumée dont les auteurs ne sont même pas conscients tant ils croient eux-même que 1+1 = 3.. sans même parler de logique floue ;-)

Alors même que les enfants zappent de + en + avec la civilisation moderne et qu'il faudrait compenser à l'école en leur apprenant la rigueur, la persévérance dans UNE direction, chose que seules les mathématiques peuvent leur inculquer facilement, on a réduit le nombre d'heures de mathématiques.

Oui, en théorie, nous nous maintenons (voir cette étude de 2011 sur l'enseignement des mathématiques http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/thematic_reports/132FR.pdf ) car l'enseignement est calculé en % du temps total de travail (et souvent par semaine ce qui ignore les différences de vacances) mais cela augure mal du futur.

En 1968, outre les évènements de mai, une révolution plus importante a eu lieu. Les élites étudiantes qui jusqu'alors "faisaient" leur droit ou faisaient des lettres, sont passées aux mathématiques.

Devenir ingénieur est devenu le top. Ce n'est pas sans rapport avec les grandes réussites industrielles de la France des années 60 et 70 et les découvertes scientifiques de notre pays.

Si nous laissons tomber les maths au collège en 2014, inutile de vouloir enseigner le code au lycée et de croire que nous pourrons redresser l'industrie.

Inutile aussi de croire que nous pourrons garder une place dans la finance.

Inutile d'espérer une place dans la révolution connectée qui a commencé et inutile aussi de croire que nos armées pourront continuer à être efficaces même avec des budgets réduits.

Autant la marche forcée vers l'anglais est de la soumission au modèle anglo-saxon qui ne règne que parce que nous nous mettons des oeillères en regardant ce qu'est vraiment le monde (qui existe aussi en Asie, en hispanie, en italianerie, en russophonie, etc..), autant la marche libre des collégiens en mathématiques à raison de 4 heures par jour est un refus de voir l'avenir tel qu'il a déjà commencé.

Bien évidemment, ce ne sont pas les bonnes femmes hystériques et paniquées qui souvent représentent les parents d'élèves qui peuvent comprendre ceci...

Pourtant, en 2006, voici ce qu'on disait déjà à l'Assemblée Nationale  http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-info/i3061.asp#P320_80253

avec notamment:

Les lacunes en mathématiques constatées plus tard chez les étudiants et souvent dénoncées devant la mission - « ils ne savent pas appliquer la règle de trois » - résultent, sans doute, à la fois d'un manque de connaissances de base et d'un manque de compréhension des concepts arithmétiques.

La formation des enseignants, sur laquelle le présent rapport reviendra, est probablement plus déterminante pour améliorer l'efficacité du système scolaire que les querelles sur les programmes.

La tendance - signalée par des inspecteurs généraux - des enseignants du premier degré à s'accommoder dans les matières scientifiques d'un faible niveau d'exigence paraît plus grave que le fait que la division à deux chiffres à décimale ne figure pas au programme de l'école primaire, lequel ne prévoit que la division des nombres entiers.

Qu'a-t-on fait depuis pour améliorer la situation ?

Commentaires sur: 4 heures de math par semaine en 6ème .. pour l'avenir de la France ?

oui

Rédigé par : Tubby@Tarzan | 18 sep 2014 15:06:44

Kesako ?

Tu veux parler de ce roman ? :

http://www.amazon.fr/Le-monde-non-A-cycle/dp/2290312983

Rédigé par : Tarzan@Tubby | 18 sep 2014 10:01:30

Cf le monde des non-A et autres de Van Vogt

Rédigé par : Tubby@Tarzan | 13 sep 2014 08:49:57

Dans une certaine mesure la faillite de l'école pourrait être une destruction constructive.

La logique aristotélicienne du tiers exclu, sur laquelle repose toute la logique des mathématiques depuis l'antiquité, est une logique qui sans être fausse est une source de sophismes.

Pour cette raison la logique aristotélicienne est obsolète, elle est remplacée par la logique multivoque qui permet d'intégrer mieux ou moins mal les états de paradoxes découverts en physiques quantique.

Pour la faire court Aristote nous dit que toute chose ne peut que être ou ne pas être et qu'il n'y a pas de tiers exclu.

Pourtant, en physique quantique nous découvrons des états de paradoxes de choses qui sont et qui ne sont pas en même temps !

Concrètement nous aboutissons aussi à de nouvelles théories pour de nouvelles définitions de l'espace et du temps.

On sait depuis Einstein que le temps qui s'écoule est une forme d'illusion, mais Einstein est désormais obsolète face aux nouvelles découvertes de la physique quantique, car en parlant de la "physique de l'information", nous sommes désormais sur des hypothèses matricielles pour expliquer la réalité, autrement dit sur l'hypothèse que le fait même de se poser la question de ce qu'est la réalité, pourrait être un sophisme...

D'ailleurs et ce n'est pas le cas des physiciens quantiques anglo-saxons ou du reste du monde, mais les physiciens quantiques français (Collège de France etc.), viennent d'abandonner totalement le déterminisme.

C'est probablement la plus grande évolution sur le plan de la logique depuis 10 000 ans et elle vient d'avoir lieu, là, en France, sans que personne ne le comprenne encore.

C'est peut-être une progression au moins aussi importante que la découverte du feu par les premiers Hommes.

Face aux paradoxes de la physique quantique, on doit refonder possiblement toutes les mathématiques depuis la base.

En logique aristotélicienne nous avons :

1=1
0=0
0 n'est pas égal à 1
1 n'est pas égal à 0

En logique multivoque nous pourrions avoir :

1=0
1=1
0=0

Autrement dit, il y a des états de choses qui pourraient être et ne pas être en même temps.

Il y a aussi des états de choses qui pourraient ni être, ni ne pas être en même temps.

Il y a enfin des phénomènes possiblement intriqués avec notre conscience, de telle sorte qu'ils ne sont possiblement ni mesurable, ni reproductibles, mais qui potentiellement existent malgré tout.

A l'issu de tout cela, certains mots ne sont désormais plus tabou, comme par exemple :

mind control, transmutation ou encore, le Voyage interstellaire plus vite que la vitesse de la lumière et par le truchement de l'hypothèse d'un univers bi-métrique...

Alors les écoles sous leurs structures actuelles sont obsolètes et il faut que la faillite des écoles soit le moteur de l'avènement de la société de la connaissance et de ces nouveaux paradigmes.

Mais pour cela, encore faudrait-il que la noblesse industrielle au pouvoir (la République etc.) rende son pouvoir, comme la noblesse agraire devait rendre son pouvoir face à la révolution industrielle.

Cette fois la noblesse issue de la révolution industrielle doit rendre son pouvoir à la révolution de la société de la connaissance et des nouveaux paradigmes de la logique multivoque.

Faudra-t-il couper la tête du roi, comme par la passé ou le roi saura-t-il évoluer de lui-même pour accompagner la transition ?

Pendant ce temps les héritages obsolètes du 20ème siècles sont toujours bien vivant (Fukushima etc.), des fous veulent détruire le monde (Poutine etc.) et les chinois disposent de véhicules atomiques qui pourraient fortement ressembler à "des soucoupes volantes" pouvant faire le tour des océans ou du monde en... quelques minutes...

Donc, il est temps que meurt l'éducation nationale et la République, pour que naisse enfin l'école, pas celle de la vie, mais de la connaissance.

Rédigé par : Tarzan | 12 sep 2014 21:04:46

Nous ne partions pas de 0 en 68. une invention ne se fait as à un instant T. Toutes les déclinaisons de la première découverte ont été très importantes. Le succès d'Ariane ou d'Airbus ou le TGV est surtout le fait des ingénieurs des années 70-80
Regarde simplement de quelles formations étaient issues les "élites" avant 68. Seules les élites "politiques" ont continu à être d'obédience "littéraire" ou "économique" (et je ne tombe pas dans la facilité de dire qu'on en voit le résultat ;-))
@JY faire de l'algo sans avoir les bases des maths, qui ne sont pas du calcul mais de la logique et l'apprentissage du raisonnement est complètement illusoire.

Rédigé par : Tubby@Yannet JY | 11 sep 2014 06:42:09

Il manque surtout des cours d'algo plus que de maths. Apprendre à résoudre des problèmes, ce n'est pas que des maths.

Rédigé par : JY | 10 sep 2014 10:21:11

Je ne suis pas convaincu par ta démonstration. Permet moi de relever une faiblesse dans ton raisonnement. Si c'est en 1968 que la société française a basculé du latin vers les maths, il n'est pas possible que les plus grandes inventions françaises (TGV, Ariane, Concorde...) soient initiées dans les années 60 / 70. Les gars qui ont fait ça étaient nécessairement élevé au latin et au grec non ?
Ne se pourrait-il pas que les math soient, au contraire, à l'origine de notre "décadence" ?

Rédigé par : Yann | 9 sep 2014 21:51:45

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