AInsi donc quelques "VCs" se sont mis d'accord pour élaborer une "term sheet "standard pour toutes les start-ups qui veulent "lever" de l'argent.
Ces VCs sont 360 Capital - ACT Ventures - Charlotte Street Capital - Doughty Hanson Technology Ventures - Earlybird - Eden Ventures - Estag Capital - GIMV - Henq - Index Seed - Kima Ventures - Nesta - Northzone - Notion Capital - Passion Capital - Point Nine Capital - ProFounders Capital - Samos Investments - Seedcamp - Venrex Investment Management - Wellington Partners
Seedsummit general termsheet_v1p
L' ami Guilhem Bertholet (
qui quitte la "direction" de l' incubateur HEC où on espère qu'il sera remplacé par aussi indépendant que lui et pas par des clones des vestes en tweed à cabinet de conseil à leurs initiales qui prétendent enseigner le terrain de la création d'entreprise, de préférence à des minettes en jupes .. qui leur font lever la seule chose qu'ils ont jamais levée ;-))), chez qui on a récupéré cette info (voir son
http://www.guilhembertholet.com/blog/2011/07/07/term-sheet-standard-ce-quil-faut-en-retenir/ ) imagine quelques conséquences et causes à ce nouveau standard.
Nous il nous semble simplement que , comme à chaque fois qu'il y a un "standard", l'intérêt est double.
D'une part, avec un "standard", comme avec un règlement, on évite d'affronter l' autre et on filtre avec un "arbitre".
La période de crise coïncide avec plein de nouvelles start-ups. Comme on est en crise, et qu'il est difficile de trouver des clients, les start-ups cherchent d'abord des fonds et on peut même considérer que le modèle des start-ups de 2010 est d'avoir comme cible non pas des clients mais des investisseurs à entraîner dans un "ça passe ou ça casse", avec pour but non pas de gagner de l'argent en exploitation mais de rogner quelques sous et de s'en aller vite fait quand ça brûle (modèle Groupon).
Par ailleurs, le monde de l'investissement semble, dans l'univers des start-ups, étrangement replié sur lui-même ... alors que dans tous les autres domaines on nous parle de la Chine et de l' Inde..
Hé oui on ignore un peu vite quand on parle de Moody's ou autre qu'il existe aussi une agence de notation chinoise où par exemple la France n'est pas très appréciée ...
Face à la Chine ou l' Inde et leurs populations et leurs masses d'argent, que peut-on faire ?
Inventer des standards..
En quelques années, MBA ou CMM sont passés, comme par magie, de standards américains à des standards mondiaux... Pensez que même des écoles comme HEC, qui étaient premières sur leur secteur (formation après 2 ans de prépas) se sont mises à jouer dans le standard MBA, cas dans un secteur où elles ne gagneront jamais..
Pensez que toutes les SSII qui peinaient pour ISO 9001-9002 doivent s'acharner à décrocher CMM5 ou CMM6 qu'auront toujours avant elles leurs concurrentes internationalement .. US oriented...
Le standard "term sheet", c'est la même chose..
En standardisant quelque chose qui ne l'est pas, on crée une avenue, un boulevard, qui si il n'est pas dans le pays le plus peuplé ou le plus riche, peut devenir celui où passent le plus de gens et d'argent et de projets..
SI les "nouvelles sociétés" ou "nouveaux projets" d' étudiants passés par un MBA ou de "développeurs" éduqués à coups de CMM prennent l' habitude du standard "term sheet", alors même les sous chinois regarderont les projets par ce biais là..
Bien entendu, tout ça est en anglais, une langue parlée par une minorité de gens dans le monde, et pas par ceux qui ont le plus gros pays (Russie) ou la plus grosse population (Chine) ..
Heureusement qu'il nous reste le mètre et le football..
A part ça, "combien ça coûte" et "combien ça rapporte au bout de combien de temps" restent les 2 questions habituelles du standard qui finit toujours par gagner en fin de comptes .. et dans tous les pays: le bon sens...