Le petit monde de la pub et la chute de l'ancien modèle

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La crise a bon dos pour expliquer la chute des investissements publicitaires.

Pour se rassurer sur ce qu'une de leurs icônes fan de Rolex a qualifié de grande s.. , les régies pub à l'ancienne se gargarisent en regardant la stagnation des investissements publicitaires sur le net.... sauf que le détail des chiffres ne résiste pas à cette idée de stagnation.

En fait, le modèle classique de publicité sur le net (issu du modèle des médias en dur), à savoir le paiement par visualisation est en train de chuter à vitesse vertigineuse comme le montrent les chiffres publiés par le Figaro la semaine dernière:

Pub-internet

Les commentaires d'un certain Luc Tran Thang dans le reste de l'article montrent aussi le décalage des "professionnels" ou la peau de saucisson qu'ils veulent garder devant les yeux.

Les "gros" sites web (ceux qui achètent la majeure partie de leur audience et/ou ont des coûts de publication par page complètement délirants  voir  Le vrai problème des medias classiques sur Internet: le coût de production de la page web) vendent encore beaucoup de pub sur la base de visualisations avec des systèmes de mesure comme médiamétrie/Nielsen, basés sur des pseudo-études qui essaient d'expliquer qu'il y a un intérêt quelconque à ce modèle pour les annonceurs.

Sauf que la bonne crise aide ceux-ci à réfléchir sur leurs coûts et à prendre en compte le fait que le paiement à la performance est beaucoup plus intéressant.

Il n'est pas rare qu'une bannière d'affiliation s'affiche 50000 fois avant de provoquer 40 clics et 1 seule vente qui coûtera 10 euros à l'annonceur donc traduit en équivalent "cpm" 10 euros pour 50000 vues ;-))

Aux USA, l'affiliation représente par exemple la majeure partie des revenus des blogs, avec par exemple des plate-formes très optimisées comme http://www.clickbank.com (et les habituelles systèmes comme cj.com qui ont beaucoup plus d'offres que leurs équivalents français).

La révolution se fait sans bruit sur le web français ou petit à petit les marques connues commencent aussi à proposer de l'affiliation. Quand l'heure des premiers comptes aura sonné, il y a fort à parier qu'elles abandonneront la pub "classique" à la visualisation et que magazines "mis" sur le web et "agences de pub classiques" devront changer de modèle car il faudra prouver leur performance et leur valeur d'intermédiaire entre celui qui diffuse l'info et permet la vente et la rentrée d'argent et le vendeur.

Parions qu'entre temps, tout un tas de gens expliqueront que le monopole de Google sur la publicité de type PPC est scandaleuse et qu'il faut "maintenir" le "modèle" français avec dans le même temps des hurlements au loup des magazines traditionnels qui pleureront leurs sites web faits par des escouades de gens et dont la rentabilité,  dans un monde économiquement sain (sans petites ententes entre souris et rats du fromage), est aussi hypothétique que leur présence dans les premiers résultats du seul vrai média du web français, google .

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